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Politique communale ... mise en bouche

La pertinence de l'article ci-dessous, toujours actuel et paru en 2016 dans le Nouvelliste, décrit parfaitement les enjeux des élections communales d'octobre prochain.

Je vous invite à le lire attentivement, car il demeure pour moi le reflet du point de vue de bons nombres de citoyens de notre commune qui demandent simplement une gouvernance communale à la hauteur de leurs attentes.

Un énorme pavé dans la petite marre

... le pouvoir pour le pouvoir. Avec toutes les dérives que cela peut impliquer.

(extrait)

Au XXIe siècle, l’appartenance partisane a-t-elle encore sa raison d’être à l’échelon communal ? En d’autres mots qu’est-ce que cela change d’être PDC, PLR, socialiste, écologiste ou UDC pour embrasser une carrière dans l’exécutif d’une ville ou d’un village ?

De prime abord, l’étiquette pourrait inciter l’électeur à penser qu’un PS sera plus à l’aise dans le domaine social, un Vert mieux armé pour gérer les dossiers environnementaux, un UDC plus ferme dans la sécurité ou qu’un PLR aura davantage de facilités pour collaborer avec le tissu économique. C’est assurément une vision assez réductrice des candidats potentiels. Et c’est aussi prendre le risque que les convictions l’emportent sur la réflexion au moment où les dossiers deviennent de plus en plus techniques.

 

Du côté des avantages, le système des partis peut permettre de filtrer les personnes intéressées et d’empêcher que de parfaits néophytes se retrouvent en première ligne. A l’inverse, il serait intéressant de savoir combien de profils de qualité déclinent l’invitation, parce qu’ils ne veulent pas entrer dans le jeu de la politique politicienne. Surtout à l’heure où certaines communes peinent à trouver de la relève.

Pourquoi dès lors perdurer avec ce système au niveau communal ? Lundi dernier, lors d’une séance d’une formation politique de la capitale, un membre de la vieille garde a interpellé l’assemblée en disant que c’était l’année idéale pour décrocher la majorité au Conseil et le fauteuil de président. Avec quel programme électoral ? Pour répondre à quelles attentes des Sédunois ? pour mener quels projets à bien ? Pas un mot … C’était juste le pouvoir pour le pouvoir. Avec toutes les dérives que cela peut impliquer. Notamment de désintérêt de certains pour la chose politique.

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Source "Le Nouvelliste" - mars 2016 

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